Praia 05 févr (Inforpress) – PAICV a estimé mardi que l’État ne devait pas être un instrument de politisation lorsqu’il allouait une pension financière aux victimes de la torture, alertant sur le fait qu’elles «commettaient des injustices sous couvert de justice ».
Cette déclaration a été faite par le chef du groupe parlementaire du Parti africain de l’indépendance de Cabo Verde (PAICV – opposition), Rui Semedo, qui a ainsi réagi à la publication de la liste des bénéficiaires de la pension financière attribuée aux victimes de la torture à Santo Antão et São Vicente, en 1977 et 1981, publiée vendredi dernier, 31 janvier , au Bulletin officiel.
Pour ce député, l’État doit se soucier de rendre justice et ne doit pas être un instrument au profit des personnes qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent également à l’action des partis. «C’est dans ce sens que nous attirons l’attention à prendre les précautions nécessaires et nous évaluerons la liste pour savoir qui sont les membres de la liste et savoir qui en seront les bénéficiaires afin que la loi ne se transforme pas en une manière de bénéficier aux personnes proches de l’une ou de l’autre parti »at-il dit.
En revanche, il a attiré l’attention du Président de la République, Jorge Carlos Fonseca, comme pertinent lors de la promulgation dudit document, qui défendait à l’époque l’extension du droit à pension à l’ensemble du pays.
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